Could’ve moved mountains (Réimpression)

COULD’VE MOVED MOUNTAINS
(2ème tirage)
Linogravure réalisée pour l’exposition « Résonances », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, à l’encre à taille douce.
Disponible sur Etsy.

La première (et seule) fois que j’ai vu A Silver Mount Zion en concert j’ai trouvé ça pas terrible. J’y étais allé parce que j’avais adoré Godspeed You ! Black Emperor dont certains membres font partie, mais les chants m’avaient fait l’impression d’une espèce de chorale hippie douloureusement fausse. Néanmoins j’ai quand même persisté à m’intéresser à ce groupe.
Au début, seuls « Born into trouble as the sparks fly upward » et « He has left us alone but shafts of light sometimes grace the corner of our rooms… » (aka les noms d’albums les plus chiants à retenir) m’intéressaient car essentiellement composés de morceaux instrumentaux. Et finalement, des années plus tard, j’ai commencé à écouter leurs albums avec chants et je suis totalement tombé dedans.

Pour bien commencer :
-He has left us alone but shafts of light sometimes grace the corner of our rooms… (2000, Constellation Records)
-Born into trouble as the sparks fly upward (2001, Constellation Records)
-Horses in the sky (2005, Constellation Records)

Cosmos

秋桜 // COSMOS
Gravure sur bois tirée à 12 exemplaire sur papier washi Awagami.
Baren, encre à taille douce.
≃21×21 cm

Titre d’un single de Yamaguchi Momoe (1977, CBS/Sony).

Morceau glané sur internet en parcourant les vidéos d’artistes Japonais des années 70-80, décrivant un moment entre une femme sur le point de se marier et sa mère (Cosmos est le nom d’une fleur).
Je ne connais pas grand-chose à propos de Yamaguchi Momoe, mais comme beaucoup de femmes japonaises elle a abandonné sa carrière de chanteuse et d’actrice à son mariage, malgré sa grande popularité, pour devenir femme au foyer. Ce fonctionnement sociétal archaïque de répartition des rôles en fonction du sexe a malheureusement tendance à persister au Japon. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les japonaises ne se marient plus et ne font plus d’enfants, on leur met trop de pression et de responsabilités sur le dos.
Bref, en tout cas ce morceau est tout simplement beau.

Days of nothing (réimpression)

DAYS OF NOTHING (réimpression)
Petit format
Xylogravure (gravure sur bois) réalisée pour l’exposition « Résonances », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, avec de l’encre de Chine.
20×15 cm

Titre d’un morceau de Chokebore sur le « Days of Nothing EP » Groupe conseillé par des potes, je suis tombé sur l’affiche d’un de leurs concerts en 1998 dans les chiottes du Zoobizarre (devenu ensuite le Plug, puis l’Heretic Club et actuellement le Void). Concert probablement secret car c’est le seul endroit où je l’ai vu annoncé comme tel, partout ailleurs l’affiche mentionnait « Canary Canary from Hawaii » (indice, c’est de là qu’ils viennent. Hawaii, pas les chiottes). Bref, on a mis nos plus beaux sweets à capuche et on a pris le City U (bus) pour se rendre à la M.A.C. de Talence, au fin fond du campus (à l’époque il n’y avait rien autour de la salle, que des arbres). Dans mes souvenirs les mecs sont arrivés sur scène complètement shootés/torchés et le concert a été d’une intensité incroyable. Une espèce de Nirvana complètement dépressif. Un des meilleurs concerts de ma vie.
Days of Nothing (Full Band Winter Version) est un des morceaux les plus tristes de tous les temps, celui qui te fait du bien quand tu es au fond du fond. Cette version est sur le « Days of Nothing EP », pas sur l’album « A Taste For Bitters ». Grâce à l’ami Laurent Bibi, béni soit-il, j’ai pu faire leur première partie 15 ans plus tard !

A voir : la vidéo de leur passage à Nulle Part Ailleurs, à l’époque où il y avait encore des groupes intéressants qui passaient en live à la télé. Respect et gratitude éternels à Stéphane Saunier qui était le programmateur musical de l’émission et aussi de L’Album De La Semaine.

A écouter : tout, mais autant commencer par les morceaux Days of Nothing (Full Band Winter Version), Police, You Are The Sunshine of My life, Coat, Valentine, Smaller Steps.

Have A Lucky Day

HAVE A LUCKY DAY
Linogravure réalisée pour l’exposition « Résonances #2 », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, à l’encre à taille douce.
17×20 cm
Disponible sur Etsy.

   Je suis tombé complètement par hasard sur un concert de Morphine à la télé un soir dans les années 90. Le genre de moment de découvertes possible uniquement dans le monde d’avant internet, soit tu étais devant ta télé à l’instant de la diffusion, soit tu passais à côté, ou alors un pote l’avait enregistré sur une cassette vidéo et avait la bonne idée de partager.
Bref, première chose que je me suis dit quand j’ai vu la tête de Mark Sandman, le chanteur/bassiste, c’est qu’ils portaient bien leur nom. Et quand il est mort de crise cardiaque à 46 ans je n’ai pas été surpris, mais j’avoue avoir fait un délit de sale gueule et conclu rapidement que c’était un grand consommateur de drogues dures alors que ce n’était pas le cas apparemment (l’écrivain et journaliste Michael Azerrad a fait un article à ce sujet facilement trouvable sur le net).

Musicalement c’est assez noir et désabusé, une espèce de blues groovy déprimé entraîné par une basse à deux cordes, un sax baryton et une batterie. Envoûtant.

À écouter :
-Good sur l’album Good (1992, Rykodisc)
-The Saddest Song (1992, Rykodisc)
-Have A Lucky Day (1992, Rykodisc)
-Early to Bed sur l’album Like Swimming (1997, DreamWorks Records)

As Happy As Possible (Réimpression)

AS HAPPY AS POSSIBLE
(2ème tirage)
Xylogravure (gravure sur bois) réalisée pour l’exposition « Résonances », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, à l’encre à taille douce.
Chaque impression est légèrement différente.
15×20 cm

Titre du nom d’un album de Les Thugs sorti en 1993 chez Sub Pop.

Ils s’appellent Les Thugs et ils viennent d’Angers.
Le seul groupe qui m’ait mis la chair de poule du début à la fin de leurs concerts (rien que d’y penser j’ai les poils des avants-bras qui se dressent). C’était magnifique, la puissance et l’énergie du punk boostés par un mur de guitares hypnotiques énorme, aux distorsions parfaitement dosées, qui vous enveloppait et vous emportait avec lui. Parlez-en à quelqu’un qui a déjà vu les Thugs en concert et vous verrez un sourire apparaître sur son visage immédiatement.
Une base toute simple : un riff hyper répétitif et entêtant sur laquelle se pose une mélodie qui emporte tout. Encore faut-il trouver le bon ton, les bonnes mélodies.
 Les Thugs viennent d’Angers, et ont dû sortir des disques aux Etats-Unis et tourner là-bas pour recevoir un début de reconnaissance en France, mais ils s’en foutaient et on continué à faire exactement pareil après que la presse commence à s’intéresser à eux, c’est-à-dire faire les choses à leur façon, avec humilité et simplicité, jusqu’à leur séparation en 1999. Ils feront un No-Reform Tour à l’occasion des 20 ans de Sub Pop à Seattle, avec quelques dates en France (petite cerise à la fin du concert de Bordeaux, Mr Moustache, mon groupe de l’époque, a eu droit à une petite dédicace parce qu’on reprenait « Allez les Filles » et ils étaient tombé sur la vidéo).

Les Patrons.

Au Japon les fleurs de cerisier sont le symbole de la fragilité de la vie, et donc de la mort, alors soyons « aussi heureux que possible », car la vie est éphémère.

A voir absolument : Le documentaire tourné à l’occasion du No-Reform Tour « Come On People! », un hymne à l’anti star system (2012, Crash Disques)
A écouter : tout, mais je conseille Strike (1996, Sub Pop) pour commencer (le premier que j’ai acheté, mon préféré).

Bathysphere

BATHYSPHERE
Xylogravure (gravure sur bois) réalisée pour l’exposition « Résonances », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, à l’encre à taille douce.
Chaque impression est légèrement différente.
21×29,7 cm

Titre d’un morceau de Smog (Bill Callahan) sur l’album Wild Love (1995, Drag City).

J’ai découvert ce morceau grâce à la sublime reprise de Cat Power sur l’album « What Would the Community Think » (1996, Matador Records). J’en suis logiquement venu à écouter l’originale qui est un peu différente, plus rythmée mais tout aussi sublime. Un morceau fait pour me plaire, mélancolique, répétitif, avec une mélodie discrète mais obsédante. 
 J’ai un peu bloqué sur le morceau et du coup je n’ai pas écouté grand-chose d’autre de Smog, mais j’y viendrais un jour.

楽しかった !!

Booooon, il s’est passé pas mal de trucs depuis la dernière news !
Ça me prend un peu plus de temps pour mettre les infos ici, du coup je le fais quand j’ai un peu de temps, mais en période de rush je poste uniquement sur Facebook et Instagram.

Pour commencer, je suis très content de voir ma musique accompagner la bande annonce de lancement du nouveau livre de mon amie Lauranne Quentric !

Les réimpressions se sont poursuivies en vue de monter à Paris pour les Journées de l’Estampe Contemporaine.

Avec Adrien Demont on a fait un concert dessiné à la Station Ausone de la librairie Mollat pour fêter la sortie de sa nouvelle BD, Buck, le chien perdu. Il a été diffusée en direct sur Youtube et devrait être remis en ligne sous peu.

Mon expo Résonances #2 à la Maison du Japon s’est finie, mais Résonances #1 est toujours visible à la Taupinière à Bordeaux jusqu’en juillet.

Je suis monté à Paris avec Marie-Atina Goldet, Pascale Binant et Iris Dickson pour les Journées de l’Estampe Contemporaine place Saint-Sulpice à Paris. Un super moment à rencontrer plein de monde !

Et enfin, super content d’avoir accueilli à nouveau les copains de Gargle qui nous venaient de Tokyo. L’orga de la soirée a été un peu compliquée mais le concert a pu avoir lieu dans une bonne ambiance malgré les déboires et c’est le principal ! Et ça nous a permis de découvrir la jolie musique d’ O. Papenheim.

 

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