Poèmes

Suite des gravures inspirées des poèmes de mon grand-oncle maternel, Paul Sudre.
Ils sont disponiblesdans la boutique.

Toujours
Gravure sur bois/woodblock print
20×29 cm

Douceur
Gravure sur bois/woodblock print
20x28cm

Wake Up

WAKE UP
Gravure sur bois tirée à 6 exemplaires à l’encre de Chine sur papier washi artisanal fabriqué par Mr Sato Tomoyasu du village d’Obara (préfecture d’Aichi, Japon).
34×22 cm

« Wake Up » est le titre d’un morceau de Mad Season tiré de leur unique album « Above » (Columbia, 1995).

 Wake Up est le morceau qui ouvre l’album. Un réveil tout en douceur entraîné par une ligne de basse feutrée sur laquelle viennent s’ouvrir des notes de marimba et de guitare et qu’apparaisse la chaleur de la voix de Staley. Musique parfaite pour un beau et paisible début de journée malgré le chant mélancolique et désabusé à propos de sa dépendance à l’héroïne.

Mad Season est une espèce de super groupe de l’époque « grunge », avec Layne Staley d’Alice In Chains, Mike McCready de Pearl Jam, Barett Martin des Screaming Trees et John Baker Saunders que McCready a rencontré en désintox. Le tout est parfaitement cohérent et leur musique a une personnalité complètement différente de leurs groupes respectifs. C’est avant tout pour le chant de Staley que j’ai acheté l’album à l’époque, qui est ici plus calme, posé, et surtout libre d’écriture, que dans Alice In Chains.
Il n’y a pas eu d’autre album, Saunders ayant fait une overdose en 1999 et Staley, que McCready avait intégré au projet pour essayer de lefaire décrocher, a fait la sienne en 2002.
A écouter absolument: « Long Gone Day », l’autre bijou de l’album, avec Mark Lanegan invité au chant.

AN ENDING


AN ENDING
Gravure sur bois imprimée à l’encre de Chine en 5 exemplaires sur papier washi artisanal de Mr Sato.
Titre d’un morceau de Brian Eno sur l’album « Apollo: Atmospheres and Soundtracks » (1983, EG)
34×23 cm

A la base composé pour habiller une vidéo sur les missions Apollo, c’est le genre de morceau que tout le monde a déjà entendu dans des films ou des documentaires, mais que peu de monde peut identifier. Morceau ambient parfait, composé de nappes de son superposées, il a la particularité de pouvoir véhiculer aussi bien la joie que la tristesse selon l’état d’esprit dans lequel on l’écoute.
Dans une interview, Brian Eno expliquait qu’un jour de pluie, alors qu’il entendait le bruit des gouttes de pluie se confondant avec un son de harpes du 18e siècle, lui est venu l’idée de composer une musique qui, au lieu de s’imposer dans l’espace sonore, compose un paysage duquel on peut faire partie. En gros, faire une musique que l’on n’écoute pas, mais que l’on ressent.

Bien joué.

A écouter : 
-Apollo: Atmospheres and Soundtracks (1983, EG)
-Ambient 1 : Music for airports (1978, Polydor)

DAYS OF NOTHING

DAYS OF NOTHING
Petit format : Gravure sur bois imprimée à l’encre de Chine en 5 exemplaires (26×18 cm) sur papier washi artisanal de Mr Sato.
Titre d’un morceau de Chokebore sur le « Days of Nothing EP ».

Groupe conseillé par des potes, je suis tombé sur l’affiche d’un de leurs concerts en 1998 dans les chiottes du Zoobizarre (devenu ensuite le Plug, puis l’Heretic Club et actuellement le VOID // BDX). Concert probablement secret car c’est le seul endroit où je l’ai vu annoncé comme tel, partout ailleurs l’affiche mentionnait « Canary Canary from Hawaii » (indice, c’est de là qu’ils viennent. Hawaii, pas les chiottes).
Bref, on a mis nos plus beaux sweats à capuche et on a pris le City U (bus) pour se rendre à La M.A.C. du CROUS, au fin fond du campus (à l’époque il n’y avait rien autour de la salle, que des arbres). Dans mes souvenirs les mecs sont arrivés sur scène complètement shootés/torchés et le concert a été d’une intensité incroyable. Une espèce de Nirvana complètement dépressif. Un des meilleurs concerts de ma vie.
Days of Nothing (Full Band Winter Version) est un des morceaux les plus tristes de tous les temps, celui qui te fait du bien quand tu es au fond du fond. Cette version est sur le « Days of Nothing EP », pas sur l’album « A Taste For Bitters ».
Grâce à l’ami Laurent Bibi, béni soit-il, j’ai pu faire leur première partie 15 ans plus tard !

A voir : la vidéo de leur passage à Nulle Part Ailleurs, à l’époque où il y avait encore des groupes intéressants qui passaient en live à la télé. Respect et gratitude éternels à Stéphane Saunier qui était le programmateur musical de l’émission et aussi de L’Album De La Semaine.

A écouter : tout, mais autant commencer par les morceaux Days of Nothing (Full Band Winter Version), Police, You Are The Sunshine of My life, Coat, Valentine, Smaller Steps.

CAT POWER


CAT POWER
Nom de scène de Chan Marshall
Gravure sur bois imprimée à l’encre de Chine en 15 exemplaire sur papier washi artisanal de Mr Sato.
24×35 cm

 Quand faire de la musique est un besoin vital, ça donne les six premiers albums de Cat Power. Je ne vais pas revenir sur son passé compliqué, autant n’en retenir que ce qui est beau, mais j’adore ce genre de voix mue par l’énergie du désespoir, ce besoin absolu de faire sortir ses émotions. C’est un peu « chante ou crève ». Et elle a eu raison de chanter. Pas grand-chose de plus à dire, je retourne l’écouter.

A voir : « Speaking for trees », une camera posée dans un coin d’herbes où Chan Marshall joue seule avec sa Danelectro, comme une amie qui jouerait dans ton jardin.

A écouter en priorité :
-Myra Lee (1996, Smells Like Records)
-What would the community think (1996, Matador Records)
-Moon Pix (1998, Matador Records)
-The covers record (2000, Matador Records)
-You are free (2003, Matador Records)

Translate »
%d blogueurs aiment cette page :