I want to be alone


I WANT TO BE ALONE
Linogravure réalisée pour l’exposition « Résonances #2 », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, à l’encre à taille douce.
Disponible sur Etsy.

Dialogue (I want to be alone) est un morceau de Jackson C. Franck sur l’album qui porte son nom (1965, Columbia EMI).
« Life is hard then we die », un proverbe qui colle comme un gant à Jackson C. Frank.
C’est mon compère Adrien Demont, avec qui je fais les concerts dessinés sous le nom de @taketdemont , qui m’a fait découvrir ce morceau. De nuit sur une route peu éclairée en rentrant d’un concert à la Librairie Ombres Blanches à Toulouse (coucou Mathilde), le moment était parfait pour mettre en valeur la solitude de ce morceau.
La vie de ce chanteur est une longue tragédie, brûlé à l’âge de 11 ans dans un incendie dans son école où périra une grande partie de ses camarades de classe, dépression, timidité maladive qui finit par l’empêcher de se produire en concert, créativité qui le fuit, décès de son fils, problèmes psychiatriques et fin de vie encore plus triste. De ce chaos est née sa musique, belle, pénétrante et sincère.
Il n’a pas composé énormément de chansons, du coup écoutez tout ! Enormément d’artistes ont repris ses morceaux, il est possible que vous en connaissiez certains.
« Le plus connu des musiciens folk sixties dont personne n’aie jamais entendu parler. »

Hannya (Réimpression)

Hannya // 般若
(2ème tirage)
Linogravure imprimée à la main au baren (outil d’impression japonais) sur papier washi awagami (papier japonais traditionnel).
Disponible sur Etsy.

C’est, dans les légendes fantastiques du Japon, le fantôme d’une femme revenue sur terre pour assouvir sa vengeance.
Les démons Hannya sont très présents dans le théâtre nô où on trouve les masques hannya dans les pièces Aoi no Ue et Dojo-ji. Dans Aoi no Ue, la jalouse Rokujô est vaincue par la récitation du sûtra de Hannya qui était recommandé pour exorciser les femmes-démons.

Eclats (Réimpression)


Eclats
(2ème tirage)

Linogravure imprimée à la main au baren (outil d’impression japonais) sur papier washi awagami (papier japonais traditionnel).
Disponible sur Etsy.

Inspiré d’un haiku d’Ueda Chôshû (1852-1932)

Fût-ce en mille éclats
Elle est toujours là
La lune dans l’eau

Sappy

SAPPY
Linogravure réalisée pour l’exposition « Résonances #2 », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier washi Awagami, à l’encre à taille douce.
Disponible sur Etsy.

Nirvana est un des groupes que j’ai le plus écouté, farfouillant chez les disquaires pour dénicher les CD de concerts pirates ou les nombreuses compilations non officielles. J’étais juste un poil trop jeune pour les voir en concert. Même si je les écoute beaucoup moins aujourd’hui ça a été un des groupes les plus importants dans la bande-son de ma vie.
Sappy n’est sur aucun album, elle se trouvait à l’époque en chanson cachée sur la compilation « No Alternative », au profit de la recherche sur le sida, et sur tout un tas de CD pirates sous le nom de Verse Chorus Verse. J’ai toujours pensé que ce titre était juste une contraction des mots « sad » et « happy » et j’ai jamais vraiment compris ou cherché à comprendre les paroles. Il s’avère que Sappy était le nom de la tortue de Cobain et que ce morceau parle d’elle. Voilà.
Ça reste un de mes morceaux préférés de Nirvana.

Amanda Woodward

J’ai un souvenir assez précis d’un concert où on a joué avec Amanda Woodward à l’Heretic Club. A un moment dans les loges le bassiste avait laconiquement annoncé la mort de Sim, un peu à la surprise de ceux qui étaient là, la plupart pensant qu’il était déjà mort. J’ai repensé à ça à la mort réelle de Sim deux ans plus tard. J’ai jamais su s’il avait fait une blague ou s’il pensait réellement que Sim était mort.

Bref, tout ça pour dire que l’ami Charly avait filmé une grosse partie de la soirée et qu’il m’en avait gentiment filé un DVD que je me permet de partager aujourd’hui à l’occase de la sortie de leur discographie chez Destructure. Je pense que ça fera plaisir à quelques-uns.

Et pour moi A.W. sera éternellement associé à Sim.

Life Is Hard


LIFE IS HARD
Xylogravure (gravure sur bois) réalisée pour l’exposition « Résonances », imprimée au baren (outil d’impression manuel japonais) sur papier Canson, à l’encre à taille douce.
A4
Disponible sur Etsy.

« Life is hard Then we die » est le nom d’un album de The Bushmen, un groupe de punk rock Limougeot (1998, Lollipop Records).

The Bushmen fait partie de ces groupes locaux discrets, qui ne jouent pas souvent (en tout cas pas dans le coin) et qui s’arrêtent sans l’annoncer (je viens de voir qu’ils se reforment brièvement pour jouer avec Lane, groupe formé d’ex-Les Thugs), et qui tiennent une place particulière dans ta discothèque. Parce qu’ils prennent un plaisir fou à jouer, qu’il y a un paquet de tubes dans leur discographie et qu’en plus ils sont super sympas.
« La vie est dure, puis on meurt », j’adore cette expression. Certains la trouvent trop noire, mais ce n’est pas parce que la vie est dure qu’il n’y a ni joie ni bonheur. Il faut avancer dans la vie, se battre, tenir bon.

Et puis on meurt.

Pour découvrir The Bushmen :
-Lost in space (Quiet EP, 1997)
-Who do you think you are ? (Life is hard then you die, Lollipop Records, 1998)
-Quiet (Life is hard then you die, Lollipop Records, 1998)
-Isolation (Life is hard then you die, Lollipop Records, 1998)
-Millions of Kamikazes (Puzzle Ramp, 2006)

Akkorokamui (Réimpression)

アッコロカムイ // Akkorokamui
(2ème tirage)
Linogravure imprimée à la main au baren (outil d’impression japonais) sur papier washi awagami (papier japonais traditionnel).
Disponible dans la boutique.

Akkorokamui est une pieuvre gigantesque du folklore de l’ethnie des Ainu. Il est supposé vivre dans la baie de Funka à Hokkaidō. Il est dit que son corps rouge est tellement énorme qu’il peut être vu à une très grande distance

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