Amanda Woodward

J’ai un souvenir assez précis d’un concert où on a joué avec Amanda Woodward à l’Heretic Club. A un moment dans les loges le bassiste avait laconiquement annoncé la mort de Sim, un peu à la surprise de ceux qui étaient là, la plupart pensant qu’il était déjà mort. J’ai repensé à ça à la mort réelle de Sim deux ans plus tard. J’ai jamais su s’il avait fait une blague ou s’il pensait réellement que Sim était mort.

Bref, tout ça pour dire que l’ami Charly avait filmé une grosse partie de la soirée et qu’il m’en avait gentiment filé un DVD que je me permet de partager aujourd’hui à l’occase de la sortie de leur discographie chez Destructure. Je pense que ça fera plaisir à quelques-uns.

Et pour moi A.W. sera éternellement associé à Sim.

楽しかった !!

Booooon, il s’est passé pas mal de trucs depuis la dernière news !
Ça me prend un peu plus de temps pour mettre les infos ici, du coup je le fais quand j’ai un peu de temps, mais en période de rush je poste uniquement sur Facebook et Instagram.

Pour commencer, je suis très content de voir ma musique accompagner la bande annonce de lancement du nouveau livre de mon amie Lauranne Quentric !

Les réimpressions se sont poursuivies en vue de monter à Paris pour les Journées de l’Estampe Contemporaine.

Avec Adrien Demont on a fait un concert dessiné à la Station Ausone de la librairie Mollat pour fêter la sortie de sa nouvelle BD, Buck, le chien perdu. Il a été diffusée en direct sur Youtube et devrait être remis en ligne sous peu.

Mon expo Résonances #2 à la Maison du Japon s’est finie, mais Résonances #1 est toujours visible à la Taupinière à Bordeaux jusqu’en juillet.

Je suis monté à Paris avec Marie-Atina Goldet, Pascale Binant et Iris Dickson pour les Journées de l’Estampe Contemporaine place Saint-Sulpice à Paris. Un super moment à rencontrer plein de monde !

Et enfin, super content d’avoir accueilli à nouveau les copains de Gargle qui nous venaient de Tokyo. L’orga de la soirée a été un peu compliquée mais le concert a pu avoir lieu dans une bonne ambiance malgré les déboires et c’est le principal ! Et ça nous a permis de découvrir la jolie musique d’ O. Papenheim.

 

石川 さゆり// Ishikawa Sayuri


石川 さゆり// Ishikawa Sayuri
Gravure sur bois tirée à 8 exemplaires sur papier washi fabriqué par Mme et Mr Kano.
Encre à taille douce.
21×29,7 cm

Chanteuse de « enka » (prononcer « inca », style musical japonais particulièrement populaire entre les années 50 et 80) ayant commencé sa carrière dans les années 70 et ayant sorti plus d’une quarantaine d’albums.
Le enka est plutôt considéré comme une musique de vieux un peu ringarde au Japon, mais en même temps je ne suis plus tout jeune et j’emmerde les jeunes cons. Bref ce sont des chansons souvent empreintes de tristesse et parlant de solitude, de chagrins d’amours, d’épreuves de la vie, d’amour de sa région natale et d’alcool. Un peu comme du blues, mais avec des mélodies typiquement japonaises.
Les plus gros succès de Ishikawa Sayuri sont « Tsugaru kaikyo fuyugeshiki » et « Amagi-goe ».
Il n’y a quasiment pas de morceaux de enka sur les plateformes de streaming musical, du coup le mieux est de farfouiller sur youtube pour découvrir des artistes (l’idéal étant de pouvoir lire et écrire un minimum en Japonais).

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